L'orgue de barbarie de Bernard et Philippe

accordeur et accordage

 accordage.png

 

 

Quelques candidats à la construction pensent parfois que comme pour un piano, l'accordage de l'orgue est affaire de spécialistes qui travaillent à l'oreille en comptant les battements de deux notes jouées simultanément.

Les constructeurs amateurs qui ont atteint cette étape ne sont pas honteux d'utiliser et de montrer un accordeur électronique. Cet accordeur comme ceux des guitaristes nous facilite grandement cette opération. On peut quand même utiliser la même méthode que les accordeurs en écoutant les battements si on pratique cette méthode mais ce n'est pas mon cas et je suis l'exemple parfait d'un constructeur qui n'a pas l'oreille musicale. Voir l'alinéa n°6 de  l’article sur les idées fausses.

 

En clair je suis capable d'accorder mon orgue de barbarie avec l'aide d'un accordeur électronique mais pas mon piano pour lequel je fais venir un professionnel (même si je connais la démarche pour l'utilisation des battements dans l'accordage du piano). Les flûtes n'ont pas les mêmes propriétés (avec un corps où l'air résonne) que des cordes vibrantes qui présentent une raideur à cause du module élastique.

les méthodes d'accordage à l'oreille par comptage des battements en jouant deux notes simultanément en quinte ou tierce fonctionnent aussi  mais demandent un apprentissage et une pratique qu'un constructeur amateur a rarement le temps d'acquérir. Elles sont incontournables pour un piano pour des raisons à la fois physique (l'inharmonicité en raison du module élastique des cordes) et pour des raisons physiologiques de fonctionnement de l'oreille humaine.

 

Les coordonnées de  mon accordeur Isaac Holeg un professionnel hors classe pour un piano!

 

 

Par la suite un orgue en service se désaccorde avec le temps qu'il fait. Les changements d'humidité, de température ou de pression atmosphérique imposent des rectifications minimes mais indispensables.

Mais aussi avec le temps qui passe, il eut jouer faux aussi, et pourtant il n'est pas désaccordé.

En fait le plus souvent les ressorts sont simplement fatigués et ils doivent simplement être retendus pour retrouver la pression initiale de service. Si on réaccorde sans vérifier cette pression, donc en laissant se dégrader la tension des ressorts, peu à peu on fait travailler les flûtes avec une pression insuffisante, ce qui va entrainer d'autres problèmes comme des répétitions trop lentes ou inexistantes et l'orgue finira par sonner de façon poussive voire carrément souffreteuse.

 

Pour mesurer l'effet de la force exercée par les ressorts un outil spécifique est indispensable le pèse-vent. De plus il faut comprendre l'effet venturi pour savoir où et comment mesurer cette pression. 

Il faut donc d'abord vérifier que les ressorts ne sont pas fatigués mais pour ça il faut connaitre la valeur de la pression initiale à conserver. Si la mémoire fait défaut ou si l'orgue a été acheté à un autre facteur cette valeur peut être oubliée. Pour palier à cet oubli elle doit être gravée quelque part sur l'orgue (mais c'est rarement le cas). Lorsque l'orgue est neuf et en construction la pression à atteindre est connue, c'est celle du  diapason des flutes. C'est le moment de la noter et de la graver quelque part sur l'orgue pour savoir quelle pression maintenir.

 

pression diapason.png

 

Avant d'entretenir un orgue il faut l'accorder comme initialement!

 

Le matériel utilisé par les constructeurs amateurs était le même que les guitaristes:

l'exemple de l'accordeur le Korg CA 40 signalé plus haut

Calibration de 410 Hz à 480 Hz

Notes de référence La2

prix de vente à la date du 01/2018 de 14 à 20€ TTC plus frais de livraison.

 

Depuis ont utilise préférentiellement le Korg CA-2 une version améliorée moins sensible aux harmoniques

Calibration de 410 Hz à 480 Hz

Notes de référence La2

prix de vente à la date du 12/2022 17.90 HT + 5.9 € pour frais de livraison.

fourni avec piles

 

La vidéo de la méthode particulièrement pédagogique pour l'utilisation de l’accordeur électronique:

 

 

Par rapport à cette vidéo nous n'avons pas des cordes mais des flûtes qui sont soit ouvertes soit fermées et il suffit de remplacer "tendre la corde" dans son discours par "enfoncer le tampon ou raccourcir la longueur du résonateur" et réciproquement "détendre la corde" par "reculer le tampon ou allonger la longueur du résonateur".

 

L'accordage est obtenu en jouant sur la longueur du résonateur en enfonçant ou en reculant le tampon des bourdons, nos flûtes fermées.

Pour les flûtes ouvertes on peut jouer sur  la longueur ou le diamètre de sortie en utilisant les propriétés du rayonnement. C'est plus complexe mais plus pratique, on joue d'abord sur la longueur puis on fignole sur le diamètre mais seulement pour les flutes en métal. Les flutes ouvertes en bois ne peuvent être déformées à l'extrémité ouverte.

 

Donc voir  l'article accordage des flutes ouvertes.

 

Pour les jeux de flûtes à anches on joue sur les rasettes.

 

Une vidéo qui montre  les battements lorsqu'on joue deux notes très proches mais pas exactement à la même fréquence:

 

On y entend particulièrement bien les battements que l'on cherche à annuler à l'accordage et qui sont par contre utilisés volontairement pour créer les vibratos de voix célestes.

 

 

La latitude de réglage semble plus grande dans les basses car un grand déplacement joue faiblement sur la fréquence et dans les aigües un très faible déplacement influence fortement la fréquence mais comme pour changer de note dans les graves une variation faible de fréquence correspond à un rapide changement de note et qu'à l'inverse dans les aiguës pour changer de note la fréquence augmente dans des proportions exponentielles, l'un compense l'autre.

La seule méthode pour maitriser l'accord c'est de le pratiquer, on trouve rapidement l'amplitude du geste pour compenser l'écart indiqué par l'accordeur.

 

Avec des tampons traditionnels les tampons sont constitués d'une pièce de bois légèrement inférieure à la section interne de la flûte et recouverte d'un morceau de cuir dont la résilience (ou la souplesse) va permettre de le rendre étanche tout en autorisant un glissement dans le corps de flûte.

Ces tampons traditionnels présentent plusieurs inconvénients:
- les cotes du noyau sont très précises car trop grandes le corps de flûte va exploser et décoller la flûte qui ne sera plus étanche et trop petites le cuir ne sera pas assez épais pour garantir l'étanchéité le résultat est identique la flute n'est plus étanche et refuse de sonner
- le cuir peut se plier dans les angles et faire des surépaisseurs on coupe généralement ce qui dépasse au ciseaux mais les fuites sont fréquentes surtout lorsque le tampon est déplacé
- lors des accordages si on a trop enfoncé le tampon le fait de le reculer ensuite peut laisser le cuir en place et se désolidariser du noyau en bois. On peut éventuellement coller le cuir sur le noyau mais cette pratique rigidifie le cuir qui perd sa résilience. donc à chaque recul il faut généralement tout sortir et n'accorder qu'en enfonçant le tampon.
 
Ici nous préconisons les tampons en silicone qui sont un peu plus compliqués à fabriquer mais beaucoup plus pratiques justement pour l'accordage:
Lors du serrage du tampon le silicone se gonfle et s'écrase sur les parois et assure une étanchéité parfaite, surtout dans les angles,  car leur côtes sont très exactement celles de la flûte même si elle est de section losangée (quand on a trop forcé sur les serre-joints lors du collage). Ces tampons permettent le réglage à l'avance comme à reculons plus besoin de sortir la peau pour reculer. C'est un gain de temps pour l'accordage qui devient très facile.
On desserre on avance ou on recule puis on resserre.
 

 

La vidéo du résultat une fois harmonisé et accordé:

 

 

Dans cette vidéo une question à 1' 30" est "mais pourquoi l'aiguille est toujours à 0?"

La réponse est "parce qu'il est déjà accordé..."

On y entend aussi le résultat des répétitions qui sont elles réglées par le diamètre du capillaire, le conduit de communication entre le tuyau d'arrivée et la chambre de la vanne qui est calibré avec une  vis de réglage du capillaire ou le perçage de la membrane avec une aiguille conique.

 

Influence du diamètre du trou de fuite sur les temps de réponses en ouverture et fermeture

 

reglage capillaire.png

 

Parfois l'accordeur est instable et bascule entre deux notes. Cela signifie simplement que la flute sonne avec une  harmonique aussi puissante que la fondamentale.

 

C'est très souvent le cas lorsqu'une fuite est localisée sur un point nodal. Dans ce cas chercher la fuite et boucher pour résoudre le problème. Quelques fois aussi, cela provient d'un tampon qui n'est pas étanche.

Il ne faut pas confondre un  analyseur spectral et un accordeur, notez que certains accordeurs sont plus ou moins sensibles aux harmoniques et qu'il ne doivent distinguer que la fondamentale en ignorant les harmoniques. Pour un accordeur c'est une qualité alors que ce serait un défaut pour un analyseur spectral.

 

Bien que très simple l'accordeur dispose d'un bouton que certains n'ont jamais utilisé par méconnaissance! Tout simplement parce qu'ils ne jouent que seul avec l'orgue et jamais en orchestre ou accompagné par un autre instrument.

 

À quoi sert la possibilité de faire varier la fréquence du LA central avec ce bouton dit de calibration?

Par défaut la fréquence du LA centrale est généralement calée à 440 Hz! Il faut savoir que cette fréquence de 440 est la norme pour la musique depuis 1939 lors d'une réunion internationale de normalisation où les nazis on fait adopter cette fréquence, et en midi aussi plus récemment. Mais aussi que la fréquence du diapason du LA centrale a varié de 377 à 506 Hz au cours des époques, et qu'actuellement les orchestres symphoniques utilisent un LA à 442 (plus de renseignements dans l'article  le tempérament) que la musique baroque se joue en LA 415 et que certains prônent le LA 432 pour des raisons ésotériques et mathématiques, que certains électroniciens demandent un LA en 444 pour des raisons de simplification des calculs, etc...

C'est donc pour s'adapter à un ensemble d'instruments qui ne sont pas accordées en 440 que l'on doit éventuellement modifier le diapason et l'accordage de ses flûtes en jouant sur ce bouton.

 

Il n'est pas indispensable (mais bien utile) de posséder un accordeur. On peut lui substituer un logiciel comme

Tunelab le seul qui tient compte de l'inharmonicité version gratuite mais la version pro vaut 340$

 

progressivo

 

accordeur

il faut alors accorder à proximité de son ordinateur ou avoir un ordinateur portable avec micro et ampli.

 

Amusant un internaute qui donne la méthode d'utilisation d'un logiciel d'accordage japonais mais pas le lien pour le télécharger: 

https://www.youtube.com/watch?v=TL7l8WmcaTg

 

 

Les logiciels recommandés pour piano, accordéon, harmonica, guitare , et un accordeur chromatique avec pour chacun une version gratuite d'essai et/ou une version payante complète commme Dirk’s tuner.

 

 

On peut même utiliser son smartphone avec tuner-gstrings.

 

 

Pour ceux qui envisagent d'accorder un autre instrument mécanisé (clavecin, harpe..) et qui voudraient accorder dans des tempéraments inégaux mais plus juste pour certaines tonalités:

 

l'accordeur Korg OT 120

il permet de pratiquer d'autre tempérament les différents modes d’accordage: Chromatique, échelle: 12 notes à tempérament égal, pythagoricien, milieu de gamme Mib/Do#, Werckmeister III, Kirnberger III, Kellner, thomann Vallotti, Young)

Plage d'accordage de La0 à Do8
Notes de référence de La2 à Do7
Calibration de 349 Hz à 499 Hz
prix de vente en 01/2018  64€

 

 

Une œuvre de J.S. Bach publiée en 1722 apporte une contribution célèbre sur le tempérament "le clavier bien tempéré" connue mais incomprise.

Cet ouvrage a longtemps été mal interprété et ce n'est que récemment en 2005 soit plus de 300 ans plus tard que l'on a compris le message caché dans son frontispice, grâce aux  explications d’émile Jobin et Bradley Lehman.

C'est dire si l'enseignement de la musique est déficient et n'a jamais tenu compte d'un ouvrage trop en avance pour son époque, même par les musiciens, les chefs d'orchestre, les auteurs d'ouvrages historiques sensés nous expliquer la musique!

Bach avait pourtant largement expliqué par de nombreux détails subtils la logique de son travail dans son ouvrage.  

 

Le titre de Bach suggère qu'il a utilisé un tempérament qui sonnait bien dans tous les tons, donc que Bach pensait au tempérament égal de Mozart qui s'est généralisé après sa mort, mais il est maintenant admis qu'il jouait avec un tempérament inégal, donc un tempérament adapté à chaque morceau.

 

Aujourd'hui encore certains pensent que Bach a écrit les études et fugues pour un tempérament égal dans les différents modes:

http://www.musicologie.org/publirem/rusquet_le_clavier_bien_tempere.html

 

Mais on peut lire aussi qu'il les a écrites pour qu'elles soient jouées avec des tempéraments inégaux, donc avec un accordage différent pour chaque tonalité qui met en évidence le coté plus agréable à l'oreille:

http://larevue.conservatoiredeparis.fr/index.php?id=1859

Ce n'est donc pas un exercice pour les doigts mais bien un héritage pour la formation des oreilles des musiciens qui montre l'impossibilité physique et technique pour les accordeurs d'accorder un unique piano pour toutes les tonalités.

Les jouer sur un piano moderne accordé en tempérament égal est une totale hérésie, et démontre l'incompréhension du pianiste qui l'exécute. 

 

 

 48  partitions il faut les jouer sur un piano  en tempérament de Bach pour en entendre et saisir la différence.

 

Pour juger Il faut accorder 24 pianos chacun dans un tempérament inégal de chacune des 24 tonalité puis les comparer en jouant chacun des préludes et fugue joués d'un coté avec son piano accordés en tempérament inégal de Werkmeister correspondant pour le comparer à un unique piano accordé en tempérament égal qui lui est utilisé pour l'ensemble des 48 partitions dont aucune ne fait sonner les tierces correctement.

 

Les fichiers midi des 24 préludes et fugues dans chaque tonalité qui avec un logiciel midi donc qui ne peuvent s'écouter qu'en tempérament égal!

1 BWV 846 C majeur

 

2 BWV 847 C mineur

 

3 BWV 848 C# majeur

 

4 BWV 849 C# mineur

 

5 BWV 850 D majeur

 

6 BWV 851 D mineur

 

7 BWV 852 D# majeur

 

8 BWV 853 D# mineur

 

9 BWV 854 E majeur

 

10 BWV 855 E mineur

 

11 BWV 856 F majeur

 

12 BWV 857 F mineur

 

13 BWV 858 F# majeur

 

14 BWV 859 F# mineur

 

15 BWV 860 G majeur

 

16 BWV 861 G mineur

 

17 BWV 862 G# majeur

 

18 BWV 863 G# mineur

 

19 BWV 864 A majeur

 

20 BWV 865 A mineur

 

21 BWV 866 A# majeur

 

22 BWV 867 A# mineur

 

23 BWV 868 B majeur

 

24 BWV 869 B mineur

 

 

les mêmes fichiers midi avec un autre interprète:

1

 

2

 

3

 

5

 

9

 

15

 

17

 

 

fugue n°2 au clavecin

 

fugue BWV851 au clavecin accordé en tempérament Werckmeister III et D mineur (Ré mineur).

 

 

Conclusion:

Les études de Bach n'ont pas été écrites pour être jouées sur un piano accordé en tempérament égal mais sont au contraire un véritable plaidoyer musical pour les tempéraments inégaux et plus justes. Mais il faut bien comprendre qu'à chaque mode correspond un tempérament différent, donc un accordage particulier à chacun.

On ne pouvait pas à l'époque enregistrer le résultat sonore avec un instrument à clavier capable de changer de tempérament inégal  en fonction de la tonalité.

Puis on a mis en place le tempérament égal qui n'est qu'un pis aller.

 

Vidéo d’un accord de Do majeur qui passe du tempérament égal à un tempérament inégal pour avoir un ton juste et  moins de battements et de résultantes additionnelles ou soustractives. Si votre oreille ne fait pas la différence inutile de chercher à comprendre tout cet article...

 

 

des  battements rapides et désagréables__________________________________________________________puis des battements lents et harmonieux

accord egal-inégal.png

 

Comme on peut le constater l'accordage qui semble simple à exécuter sur son orgue de barbarie est en fait un problème très subtil qui fait appel à de nombreuses notions théoriques.

exemples remarquables:

La console supplémentaire reliée à l'armoire sélective de  l’orgue "accordé en cinquièmes de ton" du Musée Teyler de Haarlem aux Pays-Bas permet 8 sélections fixes de 12 des 31 tuyaux par octave, + une 9 ème sélection qui est entièrement programmable par l'utilisateur).

Une autre technique avec la multi-flûte à trous accordables.

 

Pour moi la conclusion de tout ça c'est:

- qu'un instrument à clavier fixe comme le piano accordé en tempérament égal est toujours légèrement faux quelque soit la tonalité par construction et pour toutes les tonalités! mais aussi le seul a tolérer les transpositions sans avoir à tout réaccorder.

- que le débat sur la fréquence du LA central est totalement stérile et sans intérêt, mais il est impératif pour un orchestre d'en tenir compte avant de commencer à jouer pour éviter ces battements désagréables entre les instruments qui vont jouer les mêmes notes aux mêmes fréquences quelque soit la fréquence de ce LA de départ.

- L'oreille absolue est un mythe car quand quelqu'un prétend l'avoir  et annonce une note à l'écoute d'une simple fréquence si il omet de préciser relativement dans quel diapason et quel tempérament ce n'est qu'un arnaqueur. Il suffit de lui jouer cette fréquence dans la gamme d'un autre diapason ou un autre tempérament pour le mettre en défaut car la note pour une même fréquence n'est pas la même. Réciproquement une même note dans des diapasons différents est obtenue par des fréquences différentes. C'est une erreur courante de penser qu'une fréquence est égale à une note surtout parmi les physiciens, mais ce qui est plus surprenant encore, chez certains musiciens aussi!

- On ne pouvait pas envisager de construire un instrument à clavier qui change instantanément de tempérament inégal  en fonction de la tonalité auparavant mais aujourd'hui avec l'électronique c'est facilement réalisable pour un synthétiseur mais personne ne le propose actuellement.

- En conclusion la musique est beaucoup plus une question de variation des écarts entre les notes successives à partir de la note de départ qu'une question de fréquence absolue des notes. Cette fréquence n'est pas fixe mais relative et cela sans aucune gêne pour l'auditeur. Nous sommes tous équipés d'un cerveau capable de transposer instantanément les musiques jouées dans des diapasons différents. C'est un fait remarquable et instinctif,  beaucoup plus utile et plus commun qu'une hypothétique "oreille absolue", mais pourtant bien plus surprenant!

 

 

 la connaissance ce n'est que quelques lacunes dans un océan d'ignorance...pour moi aussi, mais je tente d'étendre mes lacunes!

 



09/01/2018
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