boite à touches type Hopp
Les soupapes de type Hopp sont le fruit d'un "mariage" entre les soupapes Erman à boursette et un obturateur.
De plus je n'ai jamais pratiqué ce genre de soupapes presque aussi compliquées que les soupapes Erman.
Ici, on préfère les vannes à membrane surtout intégrées dans les flûtes.
De plus ce genre de soupape demande de fabriquer un ressort (indispensable) particulièrement calibré qu'il faut se fabriquer soi-même. Il faut donc aussi se fabriquer la machine à fabriquer les ressorts...
Par contre elles ont des avantages par rapport aux soupapes Erman:
- pas de pilote
- un débattement nettement plus important (mais fonction du diamètre aussi)
- une grande sécurité de fonctionnement à l'état neuf
- des démontages et remontages faciles, sans l'inconvénient des pilotes
- la possibilité d'adapter les diamètres d'alimentation en fonction du diamètre d'alimentation de chaque flûte
- elles fonctionnent quelque soit leur orientation
les inconvénients:
- une boîte collective
- les ressorts à fabriquer
- la machine à construire pour les produire
- le nombre de pièces à multiplier par le nombre de touches
- un réglage supplémentaire avec la vis de débattement
- un risque d'effet d'emporte pièce du tube de sortie d'air qui à la longue peut fatiguer la rondelle d'étanchéité et provoquer des fuites légères, mais génantes puisque la flûte concernée peut chuinter dans les moments de silence.
La solution d'entretien c'est un petit coup de brosse (type brosse à dent) à l'occasion d'un démontage.
- il semble que ceux qui utilisent cette technique font toutes les soupapes du même diamètre et donc ont une alimentation identique. Alors que l'ont sait que les alimentations doivent être adaptées à la consomation de chaque flute.
Mais à l'attention de ceux qui les pratiquent ou voudraient quand même les utiliser; la méthode de fabrication des soupapes type Hopp.
Un topo que j'ai ramassé je pense chez Pierre Pénard ou Marc Blanchard:
une vidéo du montage de soupape
une vidéo dela fabrication du ressort de soupape
Pour conclure sur ce type de boite à soupape, elle me parait tout à fait utilisable à condition d'adapter les diamètres des soupapes au débit des flutes basses en particulier et de trouver des ressorts courants et calibrés dans les fournitures disponibles plutôt que les fabriquer artisanalement.
D'ailleurs je pense que comme dans les VMC que j'utilise on peut se passer du ressort et de la vis de réglage de course si on ne fait pas de décallage de la membrane par rapport au plan de tangente du tourillon, mais il faut allors tenir compte du fait que le débattement de la membrane est entièrement du coté de la chambre. Si je n'ai pas encore fait d'essai pour valider cette idée je sais que cette notion est valide puisque j'ai construit des flutes à VMC intégrées qui fonctionnent sans ressorts voir l'article intégration des vannes dans les pieds de flutes.
Où le débattement peut être réduit en utilisant les chanfreins comme décrits dans l'article membranes et débattement. L'étanchéité est alors assurée sur la couronne et le passage de l'air facilité vers la flute par le conduit central qui est aussi chanfreiné. Il faut alors plusieures fraises guidées pour les diférents rayon de chanfreins. Ce qui il faut en convenir est aussi compliqué à se procurer, mettre en oeuvre, pour les VMT untégrées que de faire des ressorts sans avoir la machine à fabriquer les ressorts.
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