flutes à lèvre supérieure réglable pour hauteurs de bouche variables
Pour permettre des essais et tâtonnements lors de la mise au point d'un jeu de flûtes avec un diapason personnel, il faut chercher les valeurs optimales en jouant sur les deux derniers paramètres qui sont: la larguer de lumière et la hauteur de bouche.
Les lumières sont parfaitement réglables et variables si vous utilisez comme nous la lumière faite dans la lèvre inférieure. voir l'article " les flûtes en bois".
On utilise aussi la technique des cales en carton ou papier pour obtenir une lumière calibrée sans poncer ni le noyau ni la lèvre:
Il existe les flutes à noyaux variables pour permettre des essais sur les hauteurs de bouches après collage. Mais cette technique est compliquée et elle comporte de possibles problèmes d'étanchéité sur les noyaux.
Pour conserver cette possibilité tout en simplifiant les collages et éviter ces inconvénients, il existe une autre possibilité:
J'ai remarqué que certains pratiquent le collage de leurs flûtes avec une façade avant en retrait (un peu comme une flûte inversée)
à gauche normale à droite lèvre supérieure inversée
si la façade inversée a été volontairement collée avec une hauteur de bouche légèrement excessivement haute on peut alors ensuite rajouter une lèvre supérieure réglable comme sur cette photo pour avoir une possibilité de réglage de la hauteur de bouche même après collage et vernissage du corps de flûte:
cette photo est extraite de cette vidéo:
https://www.youtube.com...
Dans ce cas précis la lumière est située dans le prolongement du nu extérieur de la façade avant. Donc un peu plus vers l'extérieur que dans le cas normal.
On peut alors pour des essais ou une première expérience construire un jeu de flûte qui laisse au constructeur amateur une marge de réglage sur les trois facteurs essentiels lors de la fabrication d'un jeu de flûtes (même après collage et vernissage):
- la longueur acoustique (avec le tampon silicone)
- l'épaisseur de la lumière (en creusant la lumière dans la lèvre inférieure)
- la hauteur de bouche (avec la lèvre supérieure réglable)
Bien sur une fois le diapason fixé et confirmé il n'est plus nécessaire ni indispensable de recourir à cette méthode.
Cette technique c'est avérée pour moi très pratique non pas pour les flûtes d'un 27 touches ni d'un 42 touches pour lesquels les diapasons sont largement éprouvés et testés mais tout particulièrement pour les super-basses pour lesquels l'expérience des amateurs est moins courante et donc aussi pour moi-même.
Le lien (non https://) vers le forum néerlandais qui m'en a donné l'idée:
http://www.draaiorgelweb.nl/orgelforum/viewtopic.php?f=1&t=267
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à traduire si vous ne parlez pas flamand.
Par ailleurs le relevé sur un exemple existant les 12 super basses du 42 de Pierre Charial (un orgue Odin mais pas les 12 basses qui proviennent d'un constructeur amateur). Le relevé des 12 basses permet de constater quelques irrégularités inexplicables qui montre bien que l'on sort du domaine ordinaire habituel:
Note profondeur, largeur, hauteur de bouche en mm
C1 100 75 31
C# 92 72 29
D 90 72 29
D# 84 64 26
E 84 64 26
F 78 60 25
F# 77 58 22 -
G 73 55 25
G# 73 55 25
A 68 52 - 23
Bb 67 54 22 -
B 63 50 24 +
pour une pression de l'ordre de 9 à 10 cm d'eau
Les longueurs internes sont de l'ordre de 140 à 160 pour la plus longue et de 70 à 80 cm pour la plus courte, selon l'épaisseur du tampon et une sur longueur pour les variations de l'accordage.
On peut remarquer les irrégularités principalement sur la hauteur de bouche qui ne se suivent pas dans l'ordre logique, mais le résultat sonore est parfait et ces modifications restent indétectables avec notre seule oreille.
Il faut en déduire que pour cette partie le constructeur ne s'est pas seulement fié à un diapason déduit d'un tableau de calcul mais à une série d'expériences empiriques comme peut le permettre la technique proposée ici. (il a parait-il utilisé le Dom Bedos)
Sans oublier les problèmes de pression et débit plus difficile à maintenir en raison des consommations plus fortes et donc des diamètres d'alimentation de ces flûtes qui demandent énormément d'air (on arrive jusqu'à 22 mm de diamètre). C'est bien pourquoi généralement ces basses sont alimentées par une soufflerie motorisée et non pas par l'air produit à la manivelle. Car pour donner une idée la seule basse C1 consomme autant d'air que si les 27 flûtes d'un orgue Erman standard jouaient toutes en même temps.
Depuis on a mis au point un autre type de flûte dont la lèvre supérieure est réglable et la puissance sonore performante.
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